Nous demandons au CDH de l’ONU une extension du mandat du GTI en vue d’élaborer à l’avenir une déclaration favorable au monde rural
La société civile lance un appel en faveur d’une extension de trois ans du mandat du Groupe de travail intergouvernemental sur les droits des paysans et des autres personnes vivant dans les zones rurales, afin de faciliter la poursuite du processus.
À l’occasion de la 30ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH), les progrès réalisés par le Groupe de travail intergouvernemental sur les droits des paysans et des autres personnes vivant dans les zones rurales (GTI) ont été examinés. Tout en saluant le rapport de la deuxième session, la Via Campesina (LVC) appelle le CDH à garantir que les débats et les négociations se déroulent sans entraves inutiles. Soutenu dans sa démarche par FIAN International et d’autres groupes de la société civile, le plus grand mouvement social transnational exprime, dans un appel conjoint, son soutien à la proposition d’extension de trois ans du mandat du GTI, en vue de faciliter la poursuite du processus.
La déclaration, rédigée par LVC Europe, et soutenue par le Programme on Women’s Economic, Social and Cultural Rights, l’International Network of Human Rights, l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation et FIAN International, insiste sur la nécessité d’une déclaration de l’ONU stipulant la manière dont les droits humains devraient s’appliquer aux paysans et autres personnes vivant dans les zones rurales, afin de garantir une protection efficace et éradiquer toute discrimination.
Selon Geneviève Savigny, représentante de LVC Europe : « le travail réalisé est un premier pas, mais le CDH devrait garantir la poursuite des débats et faire en sorte que la déclaration soit adoptée dans les plus brefs délais, afin de répondre à la confiance qu’accordent les fermiers et paysans du monde entier ainsi que les personnes travaillant dans les zones rurales à cette institution ».
La semaine prochaine, le CDH rendra sa décision sur la résolution et une possible extension du mandat du GTI. Nous espérons que cette fois-ci, les États membres de l’UE ainsi que d’autres pays industrialisés soutiendront la poursuite du processus et contribueront activement au débat. FIAN International continuera à soutenir LVC ainsi que les autres mouvements sociaux et communautés travaillant dans les zones rurales, afin de garantir que la déclaration soit conforme aux besoins et aux droits du monde rural.
Pour plus de renseignements, veuillez contacter : Suarez-Franco[at]fian.org