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Le Mécanisme de la société civile se félicite de la décision prise sur le thème de l’eau

L’eau, condition indispensable pour garantir la concrétisation du droit humain à une alimentation adéquate et à la nutrition, était à l’ordre du jour de la 42ème session du Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

Pour la première fois, le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) a examiné la question de l’eau et en particulier le lien qui existe entre le droit à l’alimentation et le droit à l’eau. Dans son cadre de décision, adopté mercredi, le CSA met l’accent sur la valeur de l’eau en tant que ressource publique commune et sur son caractère central pour les écosystèmes. Dans une déclaration faite lors de la session plénière du CSA, le Groupe de travail du Mécanisme de la société civile (MSC) sur l’eau, a salué les démarches entreprises par le CSA, et à demandé aux États de s’appuyer sur les recommandations pour concrétiser la réalisation du droit à l’alimentation.

Se félicitant du rapport du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition du CSA (HLPE) sur la question de L’eau pour la sécurité alimentaire et la nutrition, le Groupe de travail du MSC sur l’eau souligne que « le rapport adopte une approche fondée sur les droits humains qui privilégie les droits et les besoins des populations les plus vulnérables et défavorisées, en incluant en particulier les petits producteurs de denrées alimentaires et les travailleurs de ce secteur. »

De la même manière, FIAN International, conjointement avec d’autres membres du Groupe de travail du MSC sur l’eau, se réjouit du fait que le cadre de décision mette en avant le droit humain à l’eau en le considérant essentiel à la concrétisation du droit humain à une alimentation adéquate, reconnaissant la multiplicité des aspects et usages de l’eau. De même, le Groupe de travail note avec satisfaction que « la priorité est clairement donnée aux populations vulnérables et marginalisées, avec des recommandations spécifiques visant à protéger les femmes et les jeunes filles, et également à l’accès à l’eau potable sur le lieu de travail. » 

À l’inverse, par contre, le Groupe de travail du MSC sur l’eau insiste sur l’absence de « mémoire institutionnelle dans le processus décisionnel du CSA », car la société civile a dû sans cesse rappeler aux gouvernements les obligations qui leur incombent en matière de droits humains, ainsi que les engagements déjà pris par le CSA, et par d’autres instances élaborant des politiques publiques.

Ceci s’est avéré particulièrement vrai en ce qui concerne les droits des femmes et les droits des peuples autochtones, qui ont été reconnus dans le système de l’ONU, et réaffirmés dans d’innombrables documents politiques du CSA. « Nous avons consacré du temps et des ressources considérables pour négocier et se mettre d’accord sur un libellé, libellé dont nous nous servons maintenant comme base de dérogation au lieu de nous en servir de base pour bâtir une politique plus forte et plus cohérente en faveur de la sécurité alimentaire et nutritionnelle », stipule la déclaration.

Prenez connaissance de la déclaration ici (en anglais).

NOTES À l’ATTENTION DES ÉDITEURS: 

Le Comité de la sécurité alimentaire mondiale sert de tribune, au sein du système des Nations Unies, pour l’examen et le suivi des politiques relatives à la sécurité alimentaire, y compris la production alimentaire et l’accès physique et économique à l’alimentation.

L’objectif du MSC est de faciliter la participation de la société civile dans l’élaboration de politiques en matière d’agriculture, de sécurité alimentaire et de nutrition, à l’échelon national, régional et mondial, dans le cadre des activités du Comité de la sécurité alimentaire mondiale.

Pour plus de renseignements, consultez le site : http://www.csm4cfs.org/