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Il est urgent de protéger les communautés autochtones victimes de persécutions

Les organisations de la société civile brésilienne et internationale demandent instamment au gouvernement du Brésil de mettre un terme aux persécutions systématiques dont sont victimes les communautés Guarani et Kaiowá Takwara au Mato Grosso do Sul State, et de réaliser leur droit à la terre.

Le 25 janvier 2016, la communauté Takwara qui vit au Mato Grosso do Sul State au Brésil, et qui compte six cents personnes, a reçu une ordonnance judiciaire du tribunal du premier district de Naviraí enjoignant les membres de la communauté de quitter les terres qu’ils occupaient depuis plusieurs semaines.

La communauté est forcée de quitter ses terres ancestrales avant le 8 février. Elle subit de la part des agro industriels de la région les formes les plus sévères de persécution. FIAN International, conjointement avec le chef des communautés Guarani et Kaiowá, avec Aty Guasu, le Conseil Missionnaire Indigène et Misereor, a publié une lettre demandant au gouvernement brésilien de mettre un terme aux violations des droits humains commises à l’encontre des communautés autochtones et d’établir des mécanismes structuraux qui garantissent le respect et la concrétisation de leurs droits.

Cette demande devrait inciter le gouvernement à examiner de manière plus approfondie le schéma systématique de violations des droits humains, un schéma qui accable les communautés autochtones au Mato Grosso do Sul depuis des décennies. 

Dernières mises à jour (9 Février)

La communauté Takwara n’a pas été expulsé le 8 Février, comme l’a ordonné le tribunal de district Navirai. Cependant, ils ont été attaqués par des hommes armés conduisant 7 camions et 2 motos . Les membres de la communauté se sont cachés dans les bois et sont restés vigilants jusqu’au lever du soleil . L’événement a eu lieu à la veille du 9 Février .

Pour plus de renseignements, veuillez contacter backes[at]fian-europe.org
Veuillez consulter la lettre en cliquant ici.