Les OSC exhortent les politiques soient cohérentes avec la réalisation du droit à l’alimentation et à une nutrition adéquate
Une déclaration de la Délégation des OSC au groupe de travail à composition non limitée à l'occasion de la 2è Conference Internationale sur la Nutrition (CIN2) exprime déception des négociations sur la nutrition
En réponse à la réunion des gouvernements réunis au siège de la FAO à Rome les 10-12 Octobre 2014 pour finaliser la Déclaration politique de Rome et le Cadre d’action à l’occasion de la 2ème Conférence internationale sur la nutrition (CIN2), les organisations de la société civile (OSC) font une déclaration exprimant déception des négotiations sur la nutrition.
Après 22 ans, les OSC s’attendaient à des progrès significatifs afin de résoudre le problème urgents de plus de 200 millions d’enfants qui souffrent de malnutrition aiguë et chronique, de 800 millions souffrant de sous-alimentation et de 500 millions d’adultes souffrant d’obésité.
Malheureusement, les OSC estiment tout à fait insuffisants les résultats de cette négociation, des résultats qui ne s’attaquent pas aux causes profondes de la malnutrition et ne mettent pas en question le manque d’engagement des États quand il s’agit de faire un véritable pas en avant
dans la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes.
« [l]es voix des OSC n’ont -d’une manière générale – pas été entendues… [Les gouvernements] ont ignoré les évolutions majeures de ces 22 dernières années comme par exemple l’augmentation du pouvoir incontrôlé des sociétés transnationales et leur influence indue sur les processus politiques », divulgue le document par les OSC.
Par conséquent , la déclaration de la société civile a été soumis à exprimer sa préoccupation par le fait que les résultats de ICN2 laissent un grand vide normatif quand il s’agit de protéger et de renforcer le droit à l’alimentation et la nutrition, et sa peur d’entendre parler de la création éventuelle d’une entité qui serait une sorte de « Nations unies de la Nutrition », sans que soit publiée la moindre information transparente ni qu’il y ait discussion démocratique – soit exactement la manière dont les États membres débattent actuellement dans le cadre de la procédure ICN2.