Malgré les appels lancés pour que les femmes et la perspective du genre soient prises en compte en matière de sécurité alimentaire et nutritionnelle, le statut de la faim et de la malnutrition chez les femmes et les filles ne s’améliore toujours pas. Ces groupes sont particulièrement vulnérables au modèle économique et de développement dominant qui exploite les populations et les ressources naturelles, un modèle inhérent aux politiques et aux pratiques patriarcales. Étant donné que les tendances actuelles de gouvernance mondiale affaiblissent la capacité des États à s’acquitter des obligations qui leur incombent en matière de droits humains, les femmes ne peuvent jouir de leurs droits équitablement, et elles sont privées d’une vie digne.
Lors de cette manifestation, des activistes des droits des femmes du monde entier rencontreront le Rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation en vue d’examiner des stratégies communes visant à demander des comptes aux responsables. Les activistes présenteront le droit à l’alimentation d’un point de vue qui ne réduit pas simplement les femmes à leurs rôles vis-à-vis de leurs enfants, de leurs familles et de leurs communautés, mais qui considère la réalisation des droits des femmes comme une fin en soi.
Venant du Guatemala, d’Inde, d’Espagne, du Togo et des États-Unis, les participants, hommes et femmes, approfondiront les causes premières de la faim et de la malnutrition, dans un monde dans lequel les politiques nationales et mondiales semblent maintenir le cercle vicieux de la pauvreté et renforcer les inégalités. Ils se feront les porte-paroles des femmes vivant en milieu rural et en milieu urbain dans le monde entier qui ressentent les répercussions des restructurations économiques, des migrations, du développement non durable et non réglementé et du changement climatique ; des phénomènes qui ont de graves conséquences sur leur droit à l’alimentation et à la nutrition.
Cette manifestation parallèle, organisée par une longue liste de groupes de la société civile et coparrainée par plusieurs pays, se tiendra entre les sessions du Conseil des droits de l’homme de l’ONU (CDH), au cœur de l’élaboration des politiques mondiales, au Palais des Nations, le 8 mars, à l’occasion de la Journée internationale de la femme.
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